Bonjour a tous, J'ai a écrire une fable et j'ai beaucoup de mal alors si vous aviez des idées ou autres je vous en remercie. La maxime est: Le temps qui fortifi

Voici qu'un beau matin, le chaton Diablotin
Décida seul que le temps arrivait enfin
De sortir du nid et d'aller voir plus loin
Le monde du dehors qui s'étendait sans fin

Curieux il s'engagea dans la rue le matin
Humant l'air dans l'espoir de compenser sa faim
Ce faisant il tomba sur un beau bout de pain
Laissé par un humain sur le bord du chemin

Heureux de sa fortune et son heureux destin
Il s'approcha du pain et flaira son festin
Mais voilà qu'un bruit sourd le stoppe et le retient
Deux crocs longs et coupants lui barrent le chemin

Il voit tout près ce chien et la frayeur l'étreint
Il se prépare au pire et prie, croit-il, en vain.
Il se croit déjà mort et s'apprête à la fin,
Quand un grognement sourd se fait plus fort soudain

Quel fracas et quel bruit, que ce duel de chiens !
Le second l'emporte, sauvant ainsi Diablotin
Ne vous méprenez pas, lui dit-il l'air hautain
C'est mon autorité qu'en m'imposant je tiens

Cette rue est la mienne, ce chemin m'appartient
Je n'y puis tolérer les moeurs d'un autre chien
Retournez donc chez vous, dit-il à Diablotin
Vous vous épargnerez de funestes destins

Ainsi s'en repartit notre ami Diablotin
Tremblant mais regrettant son joli bout de pain.
Or voici qu'au balcon d'un bel immeuble ancien
Pointe son beau minois un beau regard félin

Emu par tant de grâce, voilà que Diablotin
De sa jeune comparse tout amoureux devient
Des jours et des mois passent, il vient et il revient
Mais d'elle à chaque fois il n'obtient que dédain

Des mois et des ans passent, il vient et il revient
Mais de la fière féline il n'obtient jamais rien.
Au fil de tous ces jours, il croise en chemin
Celui qui dans le temps sa vie avait sauvée.

Le temps passant, le rencontrant tous les matins,
Echangeant quelques mots et moments anodins
Une amitié naissante avait fait son chemin
Entre ce vieux et gros chien et notre  Diablotin.

Or un jour, rejoignant à nouveau son copain
il le trouva terrassé et fort mal en point.
Le temps était venu pour son ami le chien
De laisser là sa rue et d'attendre la fin.

Ce même triste jour, il fallut qu'il advint
Que la Belle féline se décidât enfin
Et du balcon elle appela Diablotin
Lui promettant ses yeux, et son  coeur, et sa patte.

Tout ce qu'avait demandé et chéri Diablotin
Voici qu'elle lui offrait cela avec entrain
mais notre chat regarda vers le chien
et choisit de rester avec lui ce matin

Il veilla sur celui qui là vivait sa fin
et laissa au balcon l'objet de ses desseins
Elle le supplia, puis menaça enfin
De l'oublier sur l'heure s'il ne répondait rien.

Il ne répondit rien, et songea que ce chien
Etait plus qu'un ami, qu'il devait agir bien
et l'aider à partir, surmonter son chagrin,
l'accompagner au bout de son triste destin.

Ainsi donc, il resta, notre cher Diablotin,
auprès de cet ami, auprès de ce vieux chien.
Leurs regards se croisaient, complices et éteints,
Et leurs esprits savaient ce que l'amitié tient.

 Qui par trop tarde à répondre à l'amour le fait au péril de le voir s'éloigner pour disparaître à jamais, mais celui qui tisse patiemment et sincèrement le fil de l'amitié est assuré je crois de la voir fortifiée. est